Arrêt d’urgence dans une voiture.
Danse-théâtre. Création 2015.
« Les choses de la vie s’arrêtent, simplement, puisqu’il fait nuit.
Et j’ai la sensation que moi aussi je peux m’arrêter. Un peu. »
Jeanne Benameur, Profanes
Une femme invite un(e) spectateur(trice) à entrer dans une voiture. C’est son habitat, son lieu de sommeil. Eclairée par le plafonnier, cette femme se tourne et se retourne sur son siège. Elle offre danse et confidence au creux de l’oreille.
La recherche du sommeil, la fin d’un cycle diurne, c’est un moment où l’énergie bascule. Le temps s’étire pendant ces heures blanches. C’est comme si on avait perdu la recette du sommeil. L’insomnie tombe du ciel. Elle révèle les failles.
Dans notre contexte d’accélération sociale, la nuit échappe-t-elle à un temps normé ? La nuit s’appréhende par des effets de contraste : vide/saturation, silence/bruit, obscurité/éclairage…
La nuit questionne notre capacité à résister à l’accélération sociale.
C’est dans l’écart, l’interstice que l’entresort chorégraphique La nuit a son existence s’inscrit. Il est question de donner un visage humain à la nuit, d’incorporer du subjectif dans la nuit.
La proximité physique avec le spectateur renforce l’intimité et l’émotion. Cet arrêt d’urgence offre un visage à la ville nocturne.
MÉDIAS
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Avec : Lucile Rimbert
Vidéo : Pauline Charrière
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Coproductions :
Nil Obstrat (Saint-Ouen l’Aumône)
Espace Périphérique (Parc de la Villette/Paris)
Red Plexus (Marseille)
Avec le soutien du Réseau Déambulation
RETROUVEZ LA NUIT A SON EXISTENCE :
Lundi 8 juillet 2019 | Festival Au-delà des toits | Toit et joie – Poste Habitat | Argenteuil (95) |
Samedi 6 mars 2021 | Nyctalopie | 5e lieu | Strasbourg (67) |